En Belgique, on en parle beaucoup, mais connaît-on pour autant le sens exact de ces deux concepts ?

Nombreux sont les promoteurs qui offrent des maisons « E60 », E étant le niveau de consommation d’énergie de la maison qui tient compte de plusieurs facteurs. Plus le niveau E est réduit, moins l’habitation est énergivore. La norme est à présent fixée à E60. D’autres, cependant proposent des habitations passives clé sur porte.

Bien entendu, comme de nombreuses personnes, vous aimeriez habiter dans une maison qui consomme le moins possible et, qui est plus respectueuse de l’environnement.

Lire aussi : Quels sont les constructions les moins énergivores ?

Comment caractériser une maison passive et comment se distingue-t-elle d’une maison basse énergie ?

Tout d’abord, essayons de comprendre ce concept de la maison passive. Il s’agit, en fait, d’une habitation dont la consommation en énergie au mètre carré est extrêmement réduite voir quasiment nulle et entièrement compensée par des solutions de chauffage vertes. Ce genre de logement consomme en général 6 fois moins d’énergie qu’un logement traditionnel.

La législation a depuis peu fixé certaines règles assez strictes pour les maisons passives. Ainsi, la consommation annuelle est limitée à 15 kWh/m². De plus, cette loi a fixé la capacité maximale d’étanchéité à n50 égale à 0,6.

Ce qui suppose qu’on devrait exploiter des solutions moins traditionnelles de chauffage et d’aération telles que l’énergie électromagnétique provenant du soleil ou bien la ventilation mécanique.

D’un autre côté, un habitat passif ne mérite ce label que s’il satisfait à différentes normes techniques essentielles en étroite relation avec, entre autres, les moyens de chauffage, l’aération, les sources d’énergie ou encore l’insonorisation. Bien entendu, ces critères changent d’une région à une autre.

Étant complètement étanche, la maison passive doit être munie d’un système d’aération mais aussi d’une solution de protection solaire performante ! Car n’en déplaise à ceux qui craignent le froid, le challenge consiste aussi bien à rafraîchir convenablement qu’à chauffer comme il se doit.

En Belgique, installer le chauffage à l’énergie renouvelable pour ce genre d’habitation reste onéreux. De l’avis de tous, il est incontestablement très fiable, rentable et efficace permettant, certes de faire d’importantes économies à long terme mais l’investissement financier reste important.

Toutefois, rien ne vous interdit, si vous ne disposez pas actuellement du fonds nécessaire, de faire bâtir maintenant une maison basse énergie et de la doter de ce système révolutionnaire en aval, quand votre budget vous le permettra, et de cette manière, vous avancerez dans l’univers des logements écologiques, à votre rythme.

Comment définir maintenant une maison basse énergie ?

Bien qu’on parle beaucoup de ce type de construction, peu de gens en connaissent la signification exacte. On trouve néanmoins une définition officielle de la maison basse énergie : Sont appelées maisons basses énergie, les constructions dont la consommation par m²/an en matière de chauffage ne dépassent pas les 30 kWh.

Si on fait le calcul en litres de mazout, cela fera trois litres de mazout par m², par an. En comparaison d’une maison passive, la maison basse énergie consomme deux à trois fois plus d’énergie.

Toutefois, la maison basse énergie est aménagée de manière à ce qu’elle consomme moins d’énergie qu’une maison classique sans toutefois arriver à égaler la performance énergétique de l’habitat passif.

À l’inverse d’une maison passive, elle n’est pas forcément une nouvelle maison, il peut être question d’un projet de remise à neuf. Le véritable enjeu consiste ici à éviter le gâchis énergétique en isolant, en se servant d’appareils électroménagers peu énergivores.

Que choisir, donc ? La différence primordiale entre l’habitat passif et maison basse énergie s’inscrit au niveau de la performance énergétique. Mais dans tous les cas, elles sont toutes les deux hautement plus avantageuses qu’une maison classique !